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« Beef », les acharnés de la vie déboulent en trombe sur Netflix

« Beef » ou « Acharnés », la dernière nouveauté de Netflix fait sensation et The Spectators vous la recommande vraiment.

« Beef » ou « Acharnés » en VF, sa production sérielle estampillée A24 débarque dans un vrombissement assourdissant sur Netflix et The Spectators vous invite à monter dans cette bataille ébouriffante entre deux énervés de la vie.

« Beef » sur Netflix : la série tient la route qui se révèle plus profonde qu’il n’y paraît

Après un épisode de rage au volant, deux inconnus, un entrepreneur en déroute et une femme d’affaires frustrée, mènent une vendetta qui libère leurs instincts les plus sombres. La nouvelle série de Netflix, « Beef », a un pitch qui rappelle « Duel », le film de Steven Spielberg, croisé à « Desperate Housewives ». Mais il ne faut pas se fier à la série. Elle est bien plus que ça. Au détour de 10 épisodes, elle prend des détours surprenants, des virages serrés, des routes tortueuses, pour livrer deux portraits honnêtes, vibrants et sans fard d’une génération en plein désarroi. Danny Cho et Amy Lau sont des personnages magnifiquement imparfaits, écrasés par le poids des traditions, le poids de la société, celui des attentes familiales, celui de ses propres envies, celui d’une solitude terrible et cette furieuse envie de réussir… Mais voilà, rien n’est simple, tout est complexe, et la vie des deux héros de la série de Lee Sung Jin (scénariste passé sur les séries « It’s Always Sunny In Philadelphia« , « Tuca & Bertie », « Dave » ou encore « 2 Broke Girls« ) se révèle profonde, torturée et profondément triste.

« Beef » ou « Acharnés » en VF, avec une écriture mordante, croque donc les collisions des vies de Danny et Amy, formidables Steven Yeun et Ali Wong, pour mieux nous parler de leurs malaises, de leurs douleurs intérieures. Les épisodes d’une trentaine de minutes sont parfaits pour mettre en avant tous les défauts des personnages car, soyons honnête, c’est la meilleure façon de nous permettre de nous identifier à eux, sans se mentir à nous-même. On se reconnaît forcément dans ces deux conducteurs insultants et rancuniers et ces personnages faillibles, qui tentent de garder la tête hors de l’eau.

« Beef » saison 1 : sortie de route pour quête existentielle hors de la routine

Cette nouvelle série de Netflix (à qui on souhaite le même succès planétaire que « The Night Agent« ) questionne avec intelligence le spectateur ; elle nous force à nous poser des questions pas forcément agréables sur nos vies, sur nos attentes, sur nos faiblesses, sur nos petits arrangements pour essayer d’avoir le beau rôle. In fine, « Beef » se révèle être une expérience existentielle fascinante qui culmine dans un épisode final tendre, méchant et profond. Le chemin pour en arriver là a été douloureux pour les personnages et leurs entourages respectifs mais au final nécessaire pour (re)vivre pleinement ! Et nous avec eux. On n’en attendait pas autant de cette série qui se sera montrée surprenante et attachante de la première à la dernière seconde. Elle est clairement à rapprocher de la série « The Big Door Prize«  (diffusée en ce moment sur AppleTV+ en même temps que « Ted Lasso« ) qui bouscule le spectateur avec ces mêmes questions métaphysiques et philosophiques sur la Vie.

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