Nouvelle semaine, nouvel épisode de « The Last Of Us » et The Spectators débriefe cette septième aventure (pardon pardon, nouveau flashback) de Joel et Ellie (enfin surtout Ellie). Attention spoilers.
« The Last Of Us » s01e07 : Riley et Ellie s’amusent, le spectateur s’ennuie
Comme d’habitude, vos deux Spectators vous livrent donc leurs impressions sur ce nouvel épisode de la série phénomène que tout le monde regarde et dont il faut vite regarder les épisodes au risque de se faire spoiler. Mais attention, cette semaine, on est chafouin. Plus rien ne va dans « The Last Of Us » et on commence à s’impatienter et s’énerver un peu. ATTENTION SPOILERS !
Stéphane, The Spectator
Encore un flashback, encore du temps perdu, encore l’histoire coupée dans sa lancée surtout après l’épisode 6 qui faisait avancer grandement les choses. « The Last Of Us » cumule les défauts un épisode sur 2 et c’est déjà lassant. Même si cet épisode est sympathique, grâce à Bella Ramsey, il accumule des poncifs, des facilités et des scènes à peine croyables. J’ai dû mal à croire que c’est Neil Druckmann, l’homme derrière le jeu vidéo qui est pu écrire un tel épisode. Où est son génie et son talent loués par les fans du jeu vidéo ?
Encore une fois c’est avec un ennui poli qu’on traverse ces longues 55 minutes. Le very bad trip de Riley (aussitôt apparue, aussitôt morte) et Ellie épuise et irrite tout autant qu’il charme. Bref, à deux épisodes de la fin de la saison 1, « The Last Of Us » continue objectivement de décevoir et de se vautrer. Moi, spectateur n’ayant pas joué au jeu, j’ai de plus en plus de mal à rester face à mon écran. Vivement la fin de la saison… ou que je me fasse bouffer par des champignons.
Mélanie, The Spectator
Ça y est ! Je pousse mon coup de gueule ! « The Last of Us » est rendu à l’épisode 7, il ne reste que 2 petits épisodes – et par petits, je dis littéralement, les 2 faisant moins de 50mins chacun – pour conclure la saison 1. Impensable ! Chaque partie de la série aura été une déception de plus en plus grande. Quel gâchis de traiter ainsi un matériau de base aussi bien écrit et captivant que le jeu vidéo. Certes, il y a des choix à faire. Les scénaristes doivent condenser presque 30h de jeu en une petite dizaine. Mais quels sont ces choix horribles ?! On pense à Bill, Frank et maintenant Riley qui ont eu plus de temps d’écran que Tommy, le frère de Joël par exemple. On pense à l’infecté présent dans le centre commercial qui ne choisit de frapper qu’au moment opportun pour le scénario. Zéro émotion, zéro logique. On nous prend pour des imbéciles.
La relation Ellie et Joël est toujours au point mort, les épisodes sont longs (ah, le comble !) et chiants. S’ils essayent tant bien que mal d’apporter de la consistance au personnage d’Ellie – ce qui est une bonne chose – il y avait tant d’autres manières de le faire et d’autres arcs narratifs à exploiter. « Oui mais le jeu ne se concentre pas sur l’aspect apocalyptique du monde et de la survie, c’est les relations humaines » certains diront. Ok mais je me souviens surtout des heures à passer à explorer un monde, à combattre les infectés oui mais les hommes surtout, à prouver la force des choses et l’amour entre les personnages par des actions concrètes. Ici, que des paroles, que de belles paroles. On perd l’aspect survival, on perd l’aspect parfois héroïque souvent anti-héroïque des personnages. Si je ne connaissais rien à l’univers de « The Last of Us » je dirais que la série est bien fichue dans sa forme, les acteurs sont convaincants et se démènent avec un scénario pas terrible. Je dirais que je m’ennuie poliment, que je ne ressens que de rares émotions sur quelques séquences, que je n’ai jamais peur, que l’ambiance n’est jamais pesante, inquiétante.
Malheureusement, je connais le jeu. Malheureusement, j’aime profondément le jeu. Malheureusement, je suis très déçue par cette saison 1 jusqu’à présent.
The Spectators 
Une réponse sur « « The Last Of Us », épisode 7 : very bad trip à l’arcade »
[…] Il y a du mieux comparé à l’épisode 7. Il y a du mieux comparé à la saison entière, en fait. On retrouve la trame du jeu, son essence, on apprécie de voir cet arc narratif respecté et bien utilisé. Comme quoi la série « The Last of Us » est capable de faire de réussir certains aspects. On retrouve le côté survival et monde apocalyptique à explorer. En plus, quel bonheur de voir Troy Baker, l’acteur derrière le Joel du jeu dans un rôle à contre-emploi, celui de James. On avait plus qu’à fermer les yeux et revivre nos moments accrochés à notre manette. […]
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