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« Avatar : La voie de l’eau », James Cameron nous fait voir la vie en bleu

Avec « Avatar : La voie de l’eau », James Cameron en profite pour étendre son univers avec talent mais… il y a quelques défauts. The Spectators vous dit tout.

Pandora. Les Na’vi. Les Avatars. Les Humains. Tous les ingrédients du film culte sont là et James Cameron en profite avec « Avatar : La voie de l’eau » pour étendre son univers avec talent sans pour autant rectifier tous les problèmes de sa grande oeuvre. The Spectators débriefe son visionnage.

« Avatar : La voie de l’eau » : James Cameron fait son « Grand bleu » !

13 années se sont écoulées sur Pandora (comme sur Terre) et la vie a continué sans nous. Jake Sully et Neytiri ont fait des enfants, les humains sont revenus pour continuer de saccager et exploiter les richesses de Pandora mais les Na’vi (des fôrets) veillent au grain (enfin sur leur bout de territoire) mais quand un avatar avec les souvenirs du Colonel Quaritch (le méchant joué par Stephen Lang dans « Avatar ») débarque avec une unité spéciale de militaires avatarisés, c’est tout le clan Sully qui est en danger. Une traque brutale et violente commence alors. James Cameron a pris son temps pour nous ramener sur Pandora (et la hype et la fanbase ont eu le temps de grossir) et il a bien fait. Nouvelle aventure, nouvelle ambition, nouvelles merveilles. Et mêmes défauts. Cette suite du désormais culte « Avatar » n’essaie pas de corriger les défauts de ses représentations, elle en montre d’autres dans une aventure à grand spectacle qui fait oublier le fond (dur et violent) de l’histoire. Encore une fois, la représentation des peuples indigènes et de la colonisation, ainsi que l’immigration pour fuir la guerre et la mort, l’asile, la xénophobie,… sont traitées de manière très hollywoodienne mais ont au moins le mérite d’exister et de pousser un minimum à la réflexion le public entre deux scènes visuellement époustouflantes.

© 2022 20th Century Studios. All Rights Reserved.

La dichotomie entre les images et le scénario est vraiment la plus grande faiblesse de la saga à ce jour mais on ne désespère pas de trouver un film qui arrive à faire la symbiose entre les 2. Le film est visuellement splendide, le scénario pêche un peu par trop de facilités, de simplicité. Mais bon, « Avatar : La voie de l’eau » se rattrape par l’émotion qu’il dégage, par les portraits de ses personnages, parce qu’elle veut nous dire sur la famille et la difficulté entre les générations. Ce n’est pas toujours très malin mais cela a le mérite de parler au public familial qui viendra plonger dans les eaux turquoises des côtes de Pandora. Bref, on se laisse très envie emporter par les péripéties, les drames, les disputes et les moments de grâce sous-marins de cette nouvelle aventure où James Cameron conjugue un nouvel imaginaire et bestiaire pour nous faire vibrer « Grand Bleu » style.

« Avatar : La voie de l’eau » ou la simplicité de l’épique intime

« Avatar » ouvrait une saga. « Avatar : La voie de l’eau » la confirme. En nous propulsant 13 ans plus tard, en nous présentant la nouvelle génération, Neteyam, Lo’ak, Kiri et Tuk, (et même Spider), le film fleuve (plus de 3 heures) confirme que le destin des Sully sera au coeur des aventures de la franchise et il n’y avait pas meilleur moyen pour nous lier à jamais à la saga. Les Sully seront aussi connus que les Skywalker à n’en pas douter. Cameron place donc sa famille au centre de tout et avec une simplicité désarmante, leur fait vivre des tourments, des affrontements, des joies et des peines avec emphase, avec violence, avec talent. Chaque moment épique ou non est vécu de manière intime par le spectateur et c’est là l’une des grandes forces de « Avatar : La voie de l’eau« . Nous sommes chacun d’entre nous des Sully, des avatars hybrides à 5 doigts. Avec ce que nous met James Cameron dans les mirettes, on se rêve en Na’vi, des fôrets ou des mers (les fameux Metkayina), on n’a désormais qu’une hâte, c’est que l’été revienne pour qu’on aille barboter dans la grande bleue pour se prendre pour un Na’vi aux mains palmées.

Tuk © 2022 20th Century Studios. All Rights Reserved.

« Avatar : La voie de l’eau » est la somme des films de Cameron (y a du Abyss pour le travail sur l’eau (c’est époustouflant mais genre vraiment), du Aliens (encore) ou encore du Titanic) et il est aussi la somme d’un cinéma populaire de qualité (malgré les défauts et les problèmes), exigent visuellement et qui est en capacité de réunir tout le monde, toutes les familles. La preuve en est avec les chiffres de la fréquentation ; en moins de 4 semaines, 10 millions de Français ont vu cette suite tellement attendue. Des films comme ça, on n’en voit pas tous les jours. Maintenant, il ne reste plus qu’à prendre son mal en patience et attendre décembre 2024 pour découvrir « Avatar 3″ !

Et pour les plus curieux (à part si vous voulez garder la magie), voici un petit reportage sur les coulisses du tournage de cet « Avatar : La voie de l’eau » :

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