La phase 5 du Marvel Cinematic Universe se lance avec « Ant-Man et la Guêpe : Quantumania » et l’arrivée ciné du nouveau grand méchant Kang (Jonathan Majors) mais voilà, tout est raté, mal écrit, mal joué et mal réalisé. On débriefe ce fiasco.
« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania » : Marvel se casse la gueule !
Depuis la fin de la phase 3 et « Avengers : Endgame« , Marvel peine à retrouver son souffle. Les films s’enchaînent et les déceptions sont nombreuses. Après une phase 4 bien plus intéressante (et ambitieuse mais pas franchement réussie) du côté de la télévision, la phase 5 du Marvel Cinematic Universe, ce MCU qui fait rêver les gens depuis des années, se lance, sur grand écran, avec « Ant-Man et la Guêpe : Quantumania » et de grosses ambitions. Malheureusement avec l’un des pires super-héros du lot, un réalisateur toujours manchot et des acteurs dont la lassitude se fait ressentir sur la pellicule (on n’a jamais vu Paul Rudd aussi peu impliqué), ce nouveau Marvel est sûrement l’un des pires proposés. Et pourtant, il y avait matière. Le royaume quantique et son ambition visuelle s’ouvraient à nous, Michelle Pfeiffer qui joue la mère de la Guêpe prenait les devants et Jonathan Majors faisait son arrivée sur le grand écran dans le costume de Kang après un passage dans la saison 1 de la série « Loki » (dispo sur Disney+). Tout est saccagé par une réalisation laide, illisible, les scènes d’action sont à la limite de donner mal à la tête, des effets visuels pas si impressionnants et surtout un scénario d’une pauvreté abyssale et même Majors (excellent acteur au demeurant) n’arrive pas à insuffler de l’âme à ses monologues.
Scott « Ant-Man » Lang est ici en train de passer le flambeau sans s’en rendre compte à sa fille Cassie (qui fait tout dans son dos avec le reste de la Ant Family) (pas secrètement, on espère un film Young Avengers avec tous les petits jeunes introduits dans la phase 4). Cette relation père/fille différente, mature et originale aurait dû être le coeur du film. Mais non. Et quand on a un ou deux scènes intéressantes de ce côté-là, cela manque terriblement d’émotions. Tout est vidé de sa substance (même l’humour si cher à la saga fait ici défaut ou tombe à plat… pauvre MODOK) et le spectateur s’ennuie poliment ou pire devant ce film sans souffle épique, sans identité, sans âme. La recette Marvel s’essouffle.
« Ant-Man 3 » : Marvel oublie/sacrifie ses personnages…
Délicate était la mission de ce « Quantumania » : le film de Peyton Reed (ne retenez pas son nom, ça ne sert à rien) devait introduire Kang The Conqueror au monde. Il le fait. Mal, certes, sans envie et avec un cahier des charges à respecter. Jonathan Majors dans le rôle de Kang va être là un bout de temps, jusqu’aux prochains films « Avengers » et il était devenu vital de donner un visage au prochain grand méchant mais « Ant-Man et la Guêpe » en oublie… ses personnages. Si Hank Pym ne sert à rien, Hope Van Dyne aussi, Scott est là sans être là, Cassie peine à être plus qu’un accessoire et la Ant Family est sacrifiée sur l’autel de Marvel. Le film raconte du Marvel et non du Ant-Man. C’est sûrement pourquoi rien ne fonctionne vraiment et c’est sûrement ce qui faisait défaut aux précédents films aussi. D’ailleurs, même les fans du MCU ne s’y trompent pas, les retours sont mitigés et certains fans appellent à redresser la barre. Seront-ils seulement entendus par Kevin Feige ? Pas sûr. Il a déjà ses plans jusqu’en 2026 avec « Avengers : Secret Wars » qui fera suite à « Avengers : The Kang Dynasty« .
The Spectators 
Une réponse sur « « Ant-Man et la Guêpe : Quantumania », gros foirage pour petit Marvel »
[…] (le papa de « Veronica Mars« ) et Dan Etheridge et Paul Rudd (oui, le fameux « Ant-Man« ) n’a pas pris une ride et dézingue toujours aussi allègrement l’industrie […]
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