L’algorithme de Netflix a décidé de mettre son chouchou Noah Centineo en tête d’une série d’espionnage chapeauté par Alexi Hawley, scénariste de « Castle » et créateur « The Rookie » et pour le coup, on dit merci pour ce moment ce divertissement surprenant.
« The Recruit » : espion est un métier !
Il y a de quoi être surpris par « The Recruit« , vraiment. La série d’Alexi Hawley, scénariste qui a fait ses preuves à la télévision sur « Castle » et « State of Affairs » (la série avec Katherine Heigl qui était bien mais que personne n’a vue) avant de créer « The Rookie », propose une série d’espionnage plutôt sympathique, bien troussée et qui prend des détours intéressants pour nous raconter la CIA d’un point de vue un peu plus original. Ici, exit les agents secrets normaux, on a affaire à la partie légale de la Compagnie. Noah Centineo (chouchou de Netflix depuis la trilogie « To All The Boys« ) prête sa bouille attendrissante de 1m86 au personnage d’Owen Hendricks, jeune avocat qui débarque à la CIA pour éviter les merdiers juridiques aux espions. Malheureusement pour lui, il veut bien faire et il se retrouve embarqué dans une mission qui finira par le dépasser… au risque de sa vie et de celles de ses collègues et proches ? Le synopsis de départ n’est pas bien original mais la série arrive à conjuguer plutôt habilement thriller, romance, espionnage et propos sur la santé mentale au travail (le show a Adam Ciralsky, ancien avocat à la CIA comme conseiller technique donc il sait de quoi il parle). Ce mélange détonant tient donc en haleine pendant les 8 épisodes de cette première saison.
L’inexpérience de ce nouveau héros made in Netflix est certes son défaut majeur pour ce métier à haut risque qui ne devrait pas l’être (les avocats de Langley n’ont pas à se retrouver en mission périlleuse) mais ce n’est pas le cas des personnes derrière la série. Si Alexi Hawley tient bien la barque côté scénario (malgré quelques coups de mou et des facilités qu’on pardonnera aisément tant c’est rythmé et va vite), il faut dire qu’il est aussi bien aidé par le réalisateur Doug Liman. L’homme derrière « Mr & Mrs Smith » ou encore « Edge of Tomorrow » insuffle une patte visuelle et qui permet à la série de ne pas faire trop fauchée lors de ses scènes d’action.
« The Recruit » : Noah Centineo, atout charme
Noah Centineo se voit offrir avec « The Recruit » un rôle qui devrait lui permettre de séduire encore plus les foules. Cantonné aux seconds rôles dans d’autres séries et films (récemment il jouait Atom Smasher dans le film « Black Adam » aux côtés de The Rock), l’acteur prend son envol et il faut bien avouer qu’avec cette série, il prouve qu’il mérite d’être tête d’affiche. Il livre une belle prestation tout au long des 8 épisodes, oscillant entre la comédie et le drame avec aisance. Centineo est clairement l’atout charme du show de Netflix et il ne se fait pas voler la vedette par ses complices plus aguerris à l’écran.
Au bout des 8 heures en compagnie de Noah Centineo, l’acteur va vous manquer. Et il faut espérer que le show, divertissant et parfait pour un binge watching de fêtes de fin d’année, aura une saison 2 car la saison se termine sur plusieurs cliffhangers et révélations auxquelles on ne s’attendait pas. Il faut donc espérer que « The Recruit » suive les traces du succès phénoménal de la série « Mercredi« et engrange les heures de visionnage lui permettant d’obtenir un renouvellement rapide et certain.
The Spectators 
2 réponses sur « « The Recruit », Noah Centineo débute à la CIA »
[…] : dans la cuisine des maiko« , « That 90s show« ou encore « The Recruit« . Bref, « Lockwood & Co » mérite le coup d’oeil car elle secoue pas […]
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[…] thrillers d’action/espionnage/politique ou encore de suspense en prenne de la graine. Après la première saison sympathique de « The Recruit » avec Noah Centineo (qui avait le mérite de mettre un avocat de la CIA au centre de son récit), Netflix adapte […]
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