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« Young Royals » saison 2, valse des sentiments

Après une attente interminable, Netflix a dévoilé la saison 2 de sa série « Young Royals ». The Spectators vous débriefe les nouveaux épisodes.

Après un succès surprise et mérité en saison 1, Netflix nous offre enfin la saison 2 de sa série suédoise « Young Royals ». The Spectators décortique cette nouvelle salve d’épisodes tout aussi réussis.

« Young Royals » prend le pouvoir sur Netflix sur les notes de « Seize The Power »

Le premier épisode de la saison 2 de « Young Royals » se termine sur les notes de « Seize The Power« , le titre de Yonaka et il résume parfaitement ces nouveaux chapitres. La série suédoise mettant en scène les amours naissantes et contrariées d’un jeune prince avec un roturier dans une école d’élite poursuit l’exploration de la valse des sentiments. Que l’amour soit homosexuel ou hétérosexuel, il est à la source de tourments, de joie et de souffrance adolescents. S’il n’y a rien de bien neuf sous le soleil en cette saison 2 (comme dans la série en général), la sincérité, la simplicité et les émotions sont toujours le coeur de la série. On se laisse encore une fois prendre au jeu entre les regards en biais et les baisers volés de Wilhelm et Simon, mais aussi ceux de Sara et August. Bref, on revit des/nos émois adolescents au même rythme que les élèves de l’école Hillerska.

Mais pour ce nouveau semestre, qui s’écoule bien trop vite (en 6 épisodes), on frôle malgré tout la redite. Même s’il y a l’introduction d’un nouveau personnage et de nouvelles dynamiques (du côté d’August en majorité), « Young Royals » ne sort pas de sa zone de confort (déjà bien au dessus du lot de la majorité des productions Netflix) oscillant entre les amourettes, les devoirs royaux et la difficulté d’assumer son statut, ses envies et sa vie et se reposant sur l’alchimie folle de ses deux acteurs principaux, Omar Rudberg et Edvin Ryding. Bref, l’avantage certain de la série est sa durée : difficile de s’ennuyer en 6 épisodes de 45 épisodes mais c’est aussi son plus grand défaut. Comment développer les personnages secondaires, les relations sur la durée, laisser du temps aux sentiments d’infuser si tout est condensé, tout est écourté ? Il faudrait clairement des saisons plus longues (et pas que pour « Young Royals » mais ça, c’est un sujet plus grave et vital) pour y parvenir. Surtout qu’avec ses derniers instants, la série de Lisa Ambjörn ouvre enfin son univers vers une métamorphose intéressante.

« Young Royals » : à quand la saison 3 de la série de Netflix ?

Le regard caméra de Wilhelm en toute fin de cette saison 2 laisse présager le meilleur pour la suite. « Young Royals » pourrait briser la légère redite de ces nouveaux épisodes et nous offrir une saison 3 bien plus enthousiasmante. On y croit. Mais le problème, comme toujours avec Netflix, c’est de savoir si la série sera renouvelée. La plateforme nous fera-t-elle quémander de nouveaux épisodes comme elle a pu le faire après la diffusion de la saison 1 ? A ce jour, « Young Royals » n’a pas eu droit à une commande de saison 3. Malgré tout, si la série devait s’arrêter à ce stade, elle formerait un tout des plus satisfaisants.

En attendant des nouvelles d’un renouvellement de « Young Royals« , The Spectators vous fait découvrir le titre musical de cette saison 2, ce « Simon’s Song » chanté par l’acteur/artiste Omar Rudberg, qui va vous ensorceler.

Une réponse sur « « Young Royals » saison 2, valse des sentiments »

[…] Mais c’est ma faute aussi si ça a cartonné. J’aurais pas du regarder. Mais on va dire que je l’ai fait dans l’optique d’un travail critique. Mais je suis faible et flemmard comme Alfred Gough et Miles Millar (qu’on a connu plus en verve sur « Smallville » et pourtant, il y en a des épisodes mauvais), je vais donc enchaîner les poncifs du critique 2.0 : « Mercredi« , ce n’est pas bon du tout, c’est poussif, c’est mal écrit et dialogué, les acteurs ne sont pas tous très bons (sauf Jenna et Gwendoline Christie), la photographie est moche et la réalisation paresseuse (encore plus après les épisodes réalisés par Tim Burton) et in fine, on s’emmerde sérieux pendant 8 heures. Bref, c’est un foirage intégral que Netflix nous propose mais cela passerait pour LA série de l’année. Ne vous laissez pas avoir. Allez regarder quelque chose de plus intéressant comme « Young Royals » qui se cache dans la catalogue de Netflix. […]

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