Présenté à la Quinzaine des Cinéastes au dernier Festival de Cannes, Dangerous Animals est le film d’horreur de l’été venu tout droit de la Gold Coast australienne. Ce film d’horreur, qui a semble-t–il terrorisé la Croisette, combine à merveille tueur en série (impérial Jai Courtney) et requins pour notre plus grand plaisir ! 50 ans après l’iconique Les Dents De La Mer, on tient là notre nouvelle pépite horrifique des fonds marins. À découvrir au cinéma le 23 juillet.
Synopsis : Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…

Vous avez une peur bleue des requins ? Tant mieux, ce film va vous aider à la surmonter. Enfin presque. Dangerous Animals prend le contrepied du film de requin classique dans lequel l’animal marin est vu comme une bête assoiffée de sang. Ne vous méprenez pas : ce petit film australien, sans prétention et parfaitement construit, est sanglant mais pas pour les raisons que vous imaginez. Le cinéaste Sean Byrne, dont c’est le troisième long-métrage, nous expose l’antagoniste le plus méchant de tous : l’homme. Il est ici personnifié ici par l’acteur australien Jai Courtney révélé dans la série Spartacus et qui est passé par plusieurs sagas du cinéma telles que Die hard, Terminator ou encore Suicide Squad. Courtney fait un travail remarquable dans le rôle de Tucker, ce dégénéré insensible marqué par des blessures d’enfance. Il parvient à insuffler à son personnage une dominance et une prestance folles de par sa carrure imposante et son interprétation nuancée. Face à lui, notre final girl Zephyr, brillamment campée par Hassie Harrison (Yellowstone, Tacoma FD) qui nous offre un face à face d’anthologie avec l’inhumain Tucker.
Dangerous Animals est décomplexé aussi bien dans son récit que dans sa réalisation. Byrne nous propose des visuels marquants entourés d’une formidable équipe. Nous pouvons citer la photographie solaire et colorée de Shelley Farthing-Dawe faisant de La Côte d’Or une paysage à couper le souffle contrastant parfaitement avec le déchaînement de violence à venir, mais aussi la musique de Michael Yezerski qui nous plonge et nous isole à l’instar de notre protagoniste dans l’enfer marin. Nous sentons l’envie du réalisateur de travailler la tension de manière intelligente pour la faire monter et durer. L’histoire est parsemée de fulgurances avec quelques séquences réellement choquantes qui en dérangeront plus d’un. Si vous êtes des aficionados du cinéma de genre en général, vous ne serez pas plus perturbé que ça mais alors qu’est-ce que vous allez kiffer !
Dangerous Animals est ultra fun, teinté d’humour, mais aussi brutal, sanglant et sexyyyy ! Le Summer Movie par excellence qui vous fera réfléchir à deux fois avant de plonger dans les grandes eaux… ou à parler aux inconnus offrant des tours en bateaux. À ne surtout pas rater en salles dès le 23 juillet !


One reply on ““Dangerous Animals” : Baby Shark doo, doo, doo…”
[…] des pépites horrifiques de l’été 2025 – on est décidément très gâtés – après Dangerous Animals et Substitution : Bring Her Back. On attend la suite de pied ferme. Un numéro 2 serait déjà en […]
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