L’adaptation de « Heartstopper » d’Alice Oseman par Alice Oseman continue de briller dans sa seconde saison, offrant un mélange parfait de romance, de drame et d’humour tout en traitant de sujets sérieux et pertinents. Netflix tient là une grande série universelle et pas seulement LGBTQIA+.
« Heartstopper » s2 sur Netflix : coming out, amour(s) et Paris
La magie délicate de la première saison continue d’opérer. Après une première saison couronnée de succès sur Netflix (égale à celle de « Young Royals« ), « Heartstopper » est de retour sur la plateforme pour une deuxième saison qui ravira les fans car celle-ci est encore plus émouvante et riche en événements et parce qu’elle aborde des sujets encore plus importants. Cette nouvelle fournée d’épisodes (toujours 8 de 30 minutes et c’est toujours bien trop peu) se concentre principalement sur l’évolution du couple formé par Charlie et Nick. Tout en s’adaptant à leur nouvelle relation, ils affrontent également des défis externes, notamment l’acceptation par leurs amis et leur famille (avec notamment l’arrivée du père français de Nick joué par Thibault de Montalembert), et la pression de la société.
La série aborde avec sensibilité la manière dont Charlie, Nick et leurs amis naviguent dans le monde en tant que jeunes amoureux LGBTQIA+. Avec une écriture précise et délicate, avec un sens aigu de la simplicité, avec une tendresse infinie pour ses personnages, Alice Oseman parvient à dresser le portrait d’une génération qui doit apprendre à s’aimer pour aimer. Rien n’est aussi simple. Surtout quand ces jeunes Britanniques débarquent à Paris, la ville de l’Amour, le temps d’un voyage scolaire.
Même si des fois « Heartstopper » dégouline de bons sentiments un brin « too much », elle parvient à proposer un récit ancré dans la réalité. C’est d’autant plus vrai car cette saison 2 aborde d’autres sujets importants. Alice Oseman, qui est donc impliquée dans l’adaptation de sa BD à l’écran (élégamment réalisée par Euros Lyn), veille au grain et à n’esquiver aucun sujet grave. Harcèlement, santé mentale, troubles alimentaires, homophobie ou encore la fuite du domicile familial… il y a beaucoup à faire dans cette saison mais heureusement tout fonctionne, aucun personnage n’est sacrifié, même si tout va, parfois, un peu trop vite.
« Heartstopper » : la saison 3 est commandée !
Les développements autour des troubles alimentaires de Charlie et de l’implication de Nick promettent une saison 3 intense. Tout comme la situation de Darcy. Ou encore la découverte de l’asexualité et l’aromantisme d’Isaac. Car heureusement, la série a été renouvelée par Netflix pour une nouvelle saison (cela aurait été dommage que cela ne soit pas le cas tant la série est importante et vitale). D’ailleurs, Alice Oseman a encore quelques BD sous le bras à adapter et les fans pourront donc découvrir leurs adaptations prochainement. Maintenant, il faut prendre son mal en patience et attendre que Nick (fabuleux Kit Connor, tout en subtilité et en retenue), Charlie, Elle (Yasmin Finney qu’on pourra voir en Rose Noble dans les épisodes spéciaux de « Doctor Who »), Tao, Isaac, Imogen et les autres nous reviennent pour de nouvelles aventures.
The Spectators 