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« Blue Beetle » : gentil DC pour film inoffensif !

DC nous présente son nouveau héros : « Blue Beetle » dans un film sympathique mais inoffensif ! On vous dit tout.

Dans la famille des superhéros DC, on demande l’un des moins connus du grand public : Blue Beetle. Après « Shazam 2 » et avant « Aquaman 2 », on nous présente un nouveau héros, Jaime Reyes, dans un film qui coche toutes les cases d’un cahier des charges fatigué.

« Blue Beetle » : fin de série chez DC, ça brade les héros !

Alors que James Gunn travaille ardemment à relancer le DCU avec son « Superman Legacy » (et son casting annoncé avant les vacances), nous vivons les derniers jours d’une ambition du DCEU au cinéma. Après le sympathique mais inoffensif « Shazam 2 », c’est au tour de Blue Beetle de nous être présenté. Ce superhéros n’est clairement pas le plus connu de l’écurie DC mais il débarque sur nos grands écrans. Pour le meilleur et le pire. Un jeune Mexicain, Jaime Reyes, est choisi par un super scarabée alien pour devenir un hôte aux super pouvoirs et affronter une méchante qui veut créer des supers soldats. A partir de là, le film d’Angel Manuel Soto enchaîne les poncifs et les clichés à la vitesse de la lumière. Que cela soit sur les super héros avec cette origin story tellement générique que c’est un peu difficile d’être impliqué, que cela soit sur les stéréotypes sur les latinos… Mais malgré tout, en nous plongeant dans l’univers de Jaime, le film trouve son peu de supplément d’âme.

« Blue Beetle » sacrifie le grandiloquent du genre à une rafraîchissante simplicité. Ici, ça parle famille, gentrification, problème d’argent, avec une poignée de personnages bruyants, excessifs, casse-pieds, envahissants… qui nous rappellent nos familles. C’est ici la plus grande force de ce film DC qui a le cul entre deux chaises univers étendus. Avec un humour à la limite du lourd, avec une énergie survoltée, avec un kitsch télénovela-esque assumé, « Blue Beetle » nous entraîne malgré une réalisation carrément cheapos et pauvre (franchement, le film aurait pu/dû être un téléfilm, un pilot d’une série DC), nous touche même (avec une scène typiquement DC mais qui fonctionne) et nous permet de rencontrer un superhéros attachant. Des fois, il n’en faut pas plus.

Au final, on ne passe pas un moment désagréable en compagnie de la famille Reyes, on se laisse même séduire pour ce nouveau héros alors que le film est carrément inoffensif, franchement kitsch et qui n’est pas à la hauteur des attentes mais nous permet de découvrir Xolo Maridueña, parfait en Jaime Reyes. En tout cas, il risque de contribuer à la fameuse « superhero fatigue » qui s’est emparé du box office. Du côté de DC, il ne reste plus qu’à découvrir « Aquaman 2 » avant de passer à la nouvelle ère chapeautée par Gunn/Safran.

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Par stephaneserieseater

Sériephile et cinéphile. Fier d'être avec Mélanie les parents de The Spectators où on retrouve notre amour des blogs et du partage en tout simplicité de nos humbles avis. J'adore écrire et passer du temps à remplir les colonnes du site. Pour mon plaisir et pour le vôtre.

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