Ce n’était qu’une question de temps avant que l’ours le plus mignon d’Angleterre revienne sur nos écrans. Huit ans après son prédécesseur, Paddington Au Pérou arrive en salles pour nous offrir une aventure familiale à des kilomètres de Londres, en pleine Amérique du Sud, et portée par un casting de choix. Au cinéma le 5 février.
Synopsis : Alors que Paddington rend visite à sa tante Lucy bien-aimée, qui réside désormais à la Maison des ours retraités au Pérou, la famille Brown et notre ours préféré plongent dans un voyage inattendu et plein de mystères, à travers la forêt amazonienne et jusqu’aux sommets des montagnes du Machu Picchu.
On prend les mêmes et on recommence. Enfin presque. Toujours produit par StudioCanal, ce troisième volet des aventures de Paddington a dit au revoir au scénariste et réalisateur des précédents films Paul King – dont c’était les toutes premières réalisations et qui s’est tourné vers une autre franchise, celle de Wonka. Il accompagne néanmoins l’écriture de cette nouvelle histoire qui aura nécessité pas moins de 5 scénaristes. Pour le remplacer, le studio nous a déniché Dougal Wilson, un réalisateur de publicités et de clips, dont c’est le premier long-métrage. Décidément, Paddington aime offrir sa chance aux petits nouveaux. Et il s’en sort plutôt pas mal bien que cette épopée au Pérou reste, à notre humble avis, en deçà de ce qu’on a pu voir auparavant. Cela ne nous empêchera pas de passer un bon moment; il faudrait faire la fine bouche pour ne pas se laisser attendrir par ce récit réconfortant et plutôt bien rythmé, nous devons le dire.

Paddington au Pérou trouve évidemment sa force dans son casting. Les Brown, cette famille que nous avons accompagné au fil des ans. Nous prenons certainement autant de plaisir à les retrouver qu’ils n’en ont eu à retourner ensemble. Il y a bien sûr Ben Wishaw, la voix si douce et suave de Paddington, Hugh Bonneville, Julie Walters mais aussi les enfants de la famille, Madeleine Harris et Samuel Joslin, que l’on a vu grandir sur dix ans (le premier film sortait en 2014). Seul le sourire ravissant et la bonne humeur contagieuse de Sally Hawkins manquent à l’appel, remplacée ici par Emily Mortimer qui s’en tire avec les honneurs. Les merveilleux Olivia Colman et Antonio Banderas rejoignent cette joyeuse troupe pour camper des rôles qui leur vont si bien. Dougal Wilson finira de nous ravir par un petit caméo bienvenu en fin de film.
Si vous avez apprécié les deux premiers Paddington, vous ne bouderez pas votre plaisir devant ce troisième chapitre. Dougal Wilson suit les pas de Paul King, sans se réinventer certes mais avec humilité. Et parfois, on en demande pas plus ! Au cinéma le 5 février.
