« Comme un lundi » est la première réalisation du japonais Ryo Takebayashi qu’il co-écrit également. Avec beaucoup d’humour et un certain grain de folie, le cinéaste nous dépeint la semaine de travail chaotique d’une agence de publicité… coincée dans une boucle temporelle. Le film est un mélange des genres réussi qui vous donnera envie de prendre des vacances. Au cinéma le 8 mai.
Synopsis : Votre boss vous harcèle ? Vos collègues vous épuisent ? Vous ne voulez plus retourner au bureau ? Vous n’imaginez pas ce que traversent Yoshikawa et ses collègues ! Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle… qui recommence chaque lundi ! Entre deux rendez-vous client, réussiront-ils à trouver la sortie ?
Avec des moyens limités, Ryo Takebayashi réussit parfaitement à s’emparer de son huis clos pour en extirper toutes les situations imaginables. Doté d’un humour féroce, « Comme un lundi » s’inscrit dans la grande lignée des films qui traitent de boucle temporelle. Le jour sans fin devient la semaine et nous sommes plongés au cœur d’une entreprise sous pression qui résonnera certainement chez certains d’entre nous. À coups de répétitions intempestives des tâches et mises en situation, le spectateur devient aussi fou que les personnages. Tout le comique est, évidemment, tiré de ce phénomène temporel et illustre à merveille l’environnement professionnel. Cela est d’autant plus intéressant lorsque le film traite de la société japonaise qui a une très forte culture du travail. Inspiré par son propre vécu en entreprise, le réalisateur s’en donne à cœur joie.
Poussé par un élan optimiste où la vie ne se résume pas qu’au travail et où l’équilibre entre carrière et épanouissement personnel est important, « Comme un lundi » en devient attachant. Si le concept de la temporalité est délicat à traiter, certaines limites à ne pas dépasser pour ne pas perdre le spectateur, Ryo Takebayashi s’en sort très bien. Sa réalisation joue énormément dans l’appréciation de son film. Le montage ultra-rythmé et la bande-son sont les premiers éléments marquants et instaurent une dynamique propre au récit. Cela commence d’entrée de jeu avec un générique énigmatique composé d’éléments-clé du récit qui nous seront dévoilés par la suite. Au final, nous passons un excellent moment devant ce premier long-métrage qui ne se prend vraiment pas la tête. Et ça fait du bien !
« Comme un lundi » sort le 8 mai au cinéma. « Comme un lundi » sort le 8 mai au cinéma. « Comme un lundi » sort le 8 mai au cinéma.
The Spectators 