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« Godzilla Minus One » : déception plus one !

Le Godzilla japonais débarque dans les salles avec « Godzilla Minus One », film spectaculaire mais décevant. The Spectators vous dit tout.

En pleine renaissance, Godzilla est partout, à la télévision et au cinéma. En attendant le nouveau film du MonsterVerse, « Godzilla x Kong : The New Empire », le Kaiju de la Toho débarque au cinéma avec le film japonais « Godzilla Minus One« . On l’a vu et on vous dit tout.

« Godzilla Minus One » : spectaculaire mais problématique !

Loin du MonsterVerse qui vient de s’étendre avec la série « Monarch : Legacy of Monsters » sur Apple TV, la Toho continue d’offrir des films sur son monstre le plus célèbre. Godzilla s’offre un comeback japonais impressionnant avec « Godzilla Minus One », film qui cartonne dans le monde entier et qui après une sortie riquiqui en décembre (deux jours) est revenu au cinéma pour une sortie plus ambitieuse. Le film de Takashi Yamazaki est donc au cinéma du 17 au 31 janvier. Mais faut-il le voir ? Les premiers retours étaient très alléchants. Visuellement intense, réussi, un bon film de kaiju, un Godzilla qui retrouvait son physique d’antan, le film ne semblait avoir aucun défaut… Malheureusement, les critiques dithyrambiques sont exagérées. Si visuellement le film tient ses promesses, avec un Godzilla assez classe et de la destruction en masse, c’est du côté du fond que cela pêche clairement. Ce « Godzilla Minus One » se déroule juste à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avant même le premier film, le « Godzilla » de 1954, et cela change tout. Oubliée la critique antimilitariste du premier film de la saga, oubliée la critique sur le nucléaire… ce 37e film de la saga sacrifie sur l’autel du divertissement ses ambitions politico-pacifistes, préférant le drame sur des soldats traumatisés par la guerre et la défaite… qui se remotivent et retrouvent du sens à la vie en… reprenant les armes ! Un peu réactionnaire, non ?

« Godzilla Minus One » est donc un gros contresens avec ce qu’est le coeur de la saga. Il aurait pu être un drama humaniste autour d’une poignée de soldats souffrant de stress post-traumatique (du kamikaze déshonoré au jeune qui n’a pas pu défendre son pays mais veut le faire…), avec ce Godzilla qui frappe aléatoirement, avec force et violence, à tout instant, comme déclencheur du malaise, mais non. Ici, il est plus question de voir le Japon devenir vainqueur que d’autre chose… C’est un peu problématique, carrément réactionnaire, jamais vraiment assumé et il est dommage de voir que les spectateurs n’en retiennent que le simple film de monstre qui casse tout sur son passage. Le film de Takashi Yamazaki questionne vraiment sur ce qu’il voulait dire.

« Godzilla Minus One » : même pas fun…

Le renouveau de la saga japonaise depuis quelque temps passe donc par ce qu’on pourrait appeler du « blockbuster intimiste ». Cela lâche toute la destruction qu’il faut mais essaie de rester aussi un drame intelligent, qui garde du sens. Bon avec « Godzilla Minus One« , ce n’est pas réussi. Les deux heures du long-métrage japonais peuvent paraître longues… car le film n’est pas même pas fun. Ce n’est peut-être pas l’objectif, peut-être que les attentes autour du kaiju de la Toho ont été corrompues par les films américains dont le prochain film, « Godzilla x Kong : The New Empire » semble être un blockbuster décérébré, assumé et… fun. Bref, on jugera sur pièce. Il n’empêche que la sortie de ce « Godzilla Minus One » nous déçoit un peu (beaucoup). On s’attendait à mieux, on espérait mieux. Allez, peut-être, qu’avec la fin du film, on puisse espérer qu’un « Godzilla Minus One 2 » réussi arrive sur nos écrans !

Le truc le plus over the top du film !
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Par stephaneserieseater

Sériephile et cinéphile. Fier d'être avec Mélanie les parents de The Spectators où on retrouve notre amour des blogs et du partage en tout simplicité de nos humbles avis. J'adore écrire et passer du temps à remplir les colonnes du site. Pour mon plaisir et pour le vôtre.

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